Bâtir une vie

Nous bâtissons notre vie à chaque moment et jour après jour.

 

Un vieux charpentier était en âge de prendre sa retraite. Il fit part de ses projets à son patron : il souhaitait quitter son travail pour couler des jours paisibles en compagnie de son épouse. Certes, son salaire leur manquerait, mais ils pourraient se tirer d’affaire.

    

Le patron, triste de perdre un aussi bon ouvrier, lui demanda de construire une dernière maison : « Au titre d’une faveur personnelle », le pria-t-il.

     Le charpentier accepta, mais, au fil des jours il devint évident que son cœur n’était pas à la tâche. Il opta pour des matériaux de qualité inférieure et bâcla son ouvrage. Quelle triste fin pour une carrière aussi remarquable !

     Le travail une fois terminé, l’employeur vint inspecter la maison, puis lui tendit les clefs en disant : « Cette maison est à toi. C’est mon cadeau d’adieu. »

     Ces paroles lui portèrent un coup au cœur ! Quel gâchis ! Si seulement on lui avait dit que c’était sa propre maison qu’il construisait, il s’y serait pris bien autrement.

     Ainsi en est-il pour chacun de nous. Nous bâtissons notre vie jour après jour, sans toujours mettre tout notre cœur à l’ouvrage. Puis nous sommes stupéfaits d’apprendre que nous devons vivre dans la maison que nous avons construite.

     Si seulement nous pouvions recommencer, nous nous y prendrions bien autrement. Mais il nous est impossible de revenir en arrière.

     Vous êtes le charpentier de votre vie. Chaque jour, vous plantez un clou, ajoutez une planche ou élevez un mur... Vos attitudes et vos choix d’aujourd’hui bâtissent votre maison de demain. Alors, ne manquez pas de mettre votre cœur à l’ouvrage !

Auteur inconnu

 

     Ne vous amassez pas des richesses sur la terre, où elles sont à la merci de la rouille, des mites qui rongent ou des cambrioleurs qui percent les murs pour voler. Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, où il n’y a ni rouille, ni mites qui rongent, ni cambrioleurs qui percent les murs pour voler. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.

        Jésus (Matthieu 6:19-21)

 

 

Après tout, c’est quoi le plus important ?

 

Il y a quelques années, aux Jeux paralympiques de Seattle, neuf participants, tous handicapés physiques ou mentaux, s’assemblèrent au départ du cent yards. Au coup d’envoi, ils se mirent tous en mouvement, car il serait exagéré de dire qu’ils s’élancèrent. Mais c’est avec plaisir qu’ils participaient à la course, et ils étaient tous déterminés à aller jusqu’au bout pour gagner. 

Toutefois, un garçon trébucha sur le bitume, fit une chute, et se mit à pleurer. Au son de ses pleurs, les huit autres participants ralentirent et jetèrent un regard dans sa direction. Puis ils firent volte face pour retourner sur leurs pas. Tous sans exception. Une jeune fille trisomique, se penchant, déposa sur le front du malchanceux un baiser : « Tiens, c’est pour t’encourager », fit-elle. Puis tous les neuf se prirent par les épaules pour finir la course et franchirent ensemble la ligne d’arrivée.

Le public se leva comme un seul homme pour faire une ovation qui allait durer plusieurs minutes. Et les témoins de la scène n’ont pas fini de raconter cette histoire…

Pourquoi ? Parce qu’au fond de notre cœur, nous savons tous qu’il y a plus important dans cette vie que la gloire de gagner une course. Ce qui compte le plus, c’est d’aider les autres à courir, même s’il nous faut parfois ralentir et changer d’orientation.

 

 

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